Infirmerie - Une simple visite [Billie & Shane]

Une journée que j'étais à l'infirmerie et je ne supportais déjà plus cette pièce. L'infirmerie était tout un bloc de la prison. À l'intérieur, on y trouvait un couloir qui menait à plusieurs pièces. Il y avait le bureau du médecin chef, le bureau des médecins et infirmières. Une pièce où ils gardaient les médicaments, une grande salle avec plusieurs lits c'était la salle principale ou l'on passait les contrôle ou on était soigner quand ce n'était pas trop grave. Pour finir il y avait des chambres pour les prisonnières qui devaient faire un petit séjour prolonger à l'infirmerie comme c'était le cas pour moi actuellement.

En faite j'étais arrivé là après avoir été dans le bureau de la directrice. Enfin plus précisément après avoir été blessé le soir d'avant. Ma visite chez la directrice n'avait fait que rouvrir la blessure en faisant sauter les points de suture. Mais c'est vrai que je l'avais bien mérité. J'avais osé l'embrasser. J'avais osé faire ce que je mourrais d'envie de faire depuis que la brune était arrivé à la prison.

Je n'arrêtais d'ailleurs pas de repenser à ce baiser, et au fait qu'elle y avait répondu. J'avais senti dans ce baiser de l'envie, de la sauvagerie et même si elle m'avait repousser après, j'avais la nette impression qu'elle désirait ce baiser tout autant que moi. Pourtant elle portait une bague et semblait marier. Je me posais donc pas mal de question. En même temps j'avais pas grand chose d'autre à faire dans cette chambre.

Est-ce qu'elle était vraiment hétéro ? Est-ce qu'elle était vraiment marié ? Est-ce que c'était juste un délire ? Ou peut-être qu'elle avait eu une faiblesse juste un instant mais que ce n'était pas moi qu'elle avait envie d'embrasser... Ou est-ce que c'était une envie car elle n'avait pas baiser depuis longtemps avec son mari ? À moins que ce soit une envie de tenter une nouvelle expérience... enfin faire ça avec une détenue était quand même risquer.

J'étais encore en pleine réflexion quand on entra dans la chambre. Un sourire charmeur illumina aussitôt mon visage. C'était elle. Elle était venue me voir.

« Salut ma belle ! Tu peux plus te passer de moi à ce que je vois ! »

Je n'arrêtais pas de penser à la veille depuis que je m'étais réveiller. Je n'arrêtais pas de penser à notre baiser échanger. Que je sois à l'infirmerie n'était qu'un petit accident de parcours, mais j'avais réussi à l'embrasser. J'avais réussi à goûter à ses lèvres qui me faisaient tellement envie depuis qu'elle était arriver pour diriger cette prison.

Bien sur j'avais mal au ventre, à la blessure qu'elle avait rouverte, mais j'avais l'habitude. Ce qui était agréable c'était d'avoir un petit séjour à l'infirmerie qui me permettait d'échapper un peu au train train de la prison et des détenues. Parce que j'avais beau être la chef d'un des groupes de la prison, toujours essayer de survivre au attaque que le faisait contre moi n'était pas forcément de tout repos.

Enfin pour l'instant je ne pensais pas à ça mais juste à la belle brune qui m'avait fait attérir à l'infirmerie. Celle-ci même qui passa la porte et fit apparaître un sourire charmeur sur mes lèvres comme à chaque fois.

Je la regardais de la tête au pied comme à chaque fois, détaillant chacune de ses courbes qui me devenaient si familière à force de les voir que ce soit en vrai ou en rêve. Car oui, je rêvais depuis pas mal de nuit de son corps et surtout de la baiser sur son bureau un jour où je serais convoquée. Mais pour l'instant elle recommencer notre manège comme à chaque fois, me disant que je prenais mes désirs pour la réalité.

Enfin ça c'était avant qu'elle ne me dise qu'il ne s'était rien passé la veille. Un sourire machiavélique se dessina sur mes lèvres et une furieuse envie de la pousser dans ses retranchements. J'avais envie de me lever, mais une douleur dans mon ventre me rappelait que ce n'était pas une bonne idée.

« Vraiment ? Il ne s'est rien passé ! Voyons ma belle, tu oublies notre échange charnel ! Ce moment où je t'ai fais basculé sur ton bureau pour glisser mes doigts en toi ! »

Je me mis à rire, avant de passer ma langue sur ma lèvre.

« Hum... on remet ça quand tu veux bébé ! »

Je savais très bien que j'abusais, mais après tout si elle n'aimait pas notre petit jeu du chat et de la souris, il y a longtemps qu'elle m'aurait fait faire un tour dans une cellule d'isolement pour calmer mes ardeurs.