La balle ne doit pas prendre quelqu'un d'innocent [Brooke & Max]

J'avais passé une merveilleuse journée jusqu'à ce moment... Me promenant dans les rues, j'avais remarqué une belle robe dans une boutique, elle n'était pas chère et je voulais aller l'essayer. Entrant alors dans celle-ci, je mis une bonne demi-heure à faire le tour du magasin pour trouver la robe en question et aussi pour trouver ma taille. Elle m'alla d'ailleurs très bien. Je pourrais donc avoir la chance de la mettre pour la fac.

Payant alors, je commence à sortir de la boutique quand j'entends des coups de feu. Sans pouvoir faire quoi que se soit, je me retrouve plaqué au sol, par un beau brin. Pour vu, les circonstances, je ne faisais pas vraiment attention à ça, mais j'avais envie de le dire, car c'est le cas. M'obligeant alors à rester au sol et donc à y ramper pour me déplacer, je m'ouvre un peu les jambes. Chose que je pouvais faire avec étant donné la suite.

Écoutant alors l'inconnu, qui me dit de prendre mes jambes à mon cou jusqu'au fourgon et d'y monter. Je ne le contredit pas et fait ce qu'il me dit sans broncher. Arrivée dans le fourgon, j'espérais vraiment qu'il allait arriver vite. Je ne voulais pas vraiment mourir aujourd'hui.
Même pas quelques minutes plus tard, celui-ci monta à son tour dans la voiture au niveau du conducteur et se met à rouler en trombe. Je ne savais pas où il allait, allait-il me tuer ? Restant silencieux, je n'arrivais pas à sortir un mot de ma bouche tellement j'étais encore choqué de ce qu'il s'était passé et pourtant, aucune larme coulaient également.

Le voyant appuyé sur un bip, je vois une porte de garage s'ouvrir face à nous, rentrant à l'intérieur de celui-là, quand le fourgon fut arrêté, celui-ci descendit et me dit de venir quand je me serais remise de mes émotions. Comment me remettre de ce que je venais de vivre ? Et en plus, il y avait du sang sur le siège du conducteur. La personne qui m'avait évité de me prendre une balle était lui-même blessé.

Le voyant alors partir, je regarde autour de moi et soupire un grand coup. Les larmes se mettent alors enfin à couler. Il fallait que je me calme, il fallait que je descends de ce fourgon et que je pars. En plus de cela, ma robe était au sol face à la boutique. Vive la chance... Que faire ? Essuyant mes joues ainsi que mes yeux, je prends une grande respiration et décide tout de même de le rejoindre chez lui. Qu'allait-il se passer, j'en avais aucune idée.

Rentrant alors dans le silence, je le vois affalé sur son fauteuil avec une bouteille de Vodka à la main. Serrant alors les dents, je peux voir au niveau de son bras gauche et de son omoplate droit du sang. Du moins à travers son tee-shirt, nous pouvons le voir. Prenant alors la parole pour lui indiquer que j'étais là, je lui dis :

- Ce n'est pas en buvant de la Vodka que vous allez vous soigner.

Marquant une courte pause, j'ajoute :

- Qui êtes-vous ? Et... Merci. Merci de m'avoir sauvé la vie.

M'avançant alors doucement vers celui-ci, je lui prends la bouteille des mains et lui demande :

- Vous avez de quoi vous soignez au lieu de boire ?

Il m'avait fallu quelques instant pour réussir à descendre du fourgon. Je me demandais vraiment dans quoi je m'étais mise. Arrivant à l'intérieur, je le vois sur son fauteuil en train de boire... Est-ce comme cela qu'il allait se soigner...

N'hésitant d'ailleurs pas à le dire, celui-ci rigole et me répond comme quoi ça ne soigne pas mais que ça enlève une partie de la douleur. Mouais, ça l'alcoolise bien et c'est tout.

Je lui demande alors par la suite, qui il était et s'il avait besoin d'un coup de main. Celui-ci lève alors enfin le regard vers moi. Wouah, déjà un progrès venant de sa part...

- Je ne sais pas si, je dois être enchanté de te rencontrer Max. Je pense plutôt que c'est le contraire vu les circonstances.

Ne pouvant encore le voir boire, je lui prends par la suite, la bouteille des mains. Celui-ci soupira, tant pis, qu'est ce que j'en avais à faire après tout.

Le voyant se redresser et voir qu'il essai d'enlever son t-shirt, me laisse dans le silence. Il souffrait, ça se voyait mais bizarrement, j'avais l'impression qu'il avait l'habitude de cela.

Entendant de nouveau sa voix, il me prend pour qui à me parler comme ça ? Pour une gamine ? C'est sûr que par rapport à lui, je devais l'être, mais se n'était pas une raison.

Me dirigeant vers la cuisine, j'ouvre la porte de l'évier et sors le nécessaire pour pouvoir le soigner. Soupirant, je me relève et me dirige vers lui. Il avait de la chance, il était tombé sur une personne avec de la bonne mémoire, je pouvais donc réussir à l'aider à enlever les balles qu'il avait reçu pour me sauver.

L'entendent groger. Je lève alors mon regard vers lui après avoir sorti se qu'il fallait pour le soigner sur la petit table devant le fauteuil. Celui-ci était torse nu et bien foutu, je dois dire... Bref, je m'égare.

L'entendre de nouveau, me faisait croire qu'il m'accusait, sur une chose que je n'ai malheureusement pas fait exprès. Mon regard alors sur lui, je lui répond du même ton.

- Je peux vous retourner la même chose. La prochaine fois s'il faut, mettez sur votre fourgon, ne pas circulé, trafique de je ne sais quoi, risque de prendre une balle.

Il commençait à m'énerver, à me prendre pour plus petite que je l'étais ça va, je savais qu'il y avait des tragique de drogue ou d'arme à SF. Tous le monde le savait d'ailleurs.

Soupirant, je réponds alors à sa fin de phrase.

- Je m'appelle Brooke.

Commençant alors à stérilisé la pince que j'avais trouvé. Je prend la bouteille de vodka et m'avance vers lui. Sans même demander sa permission ou lui dire "attention sa risque de piquer", je verse de l'alcool pur sur le trou où la balle avait atteri.

On va voir si une gamine c'est vraiment faire ça tient...

Je me demandais vraiment pourquoi, il fallait que ça tombe sur moi. Bon d'accord, rencontrer cet homme dans d'autre circonstance m'aurait peut-être plus. Enfin, au moins je sais que se n'est pas un mec bien. Bref, face à lui, je ne me démontage pas. Il avait beau être plus vieux et d'un gang, ça me faisait pas peur et vu mon caractère ça pouvait sûrement se sentir. Bon c'est vrai, il m'avait sauvé la vie et avait prit deux balle par ma faute.

Soupirant doucement à sa remarque, je lève le regard vers lui et lui dis :

- Merci de m'avoir sauvée la vie.

Voilà, il était satisfait, je l'avais remercié. Mais  les personnes ne feraient pas de trafiqué,  cela n'arriverait pas. Vous êtes pas d'accord ?

Le voyant alors réussir à enlever son t'shirt, je ne peux m'empêcher de le dévisager quelques instants. Oui, il était bien foutu... Me rendant compte de ce que je faisais, je baisse mon regard sur le matériel afin de le stériliser. 

Après avoir dis, mes mots sur prévenir ou autre. Je lève mon regard vers lui et le vois rire. Mais malgré ça celui-ci me répondit tout de même avec une agressivité. Un sourire de coin en entendant sa réponse, je baisse le regard de nouveau vers le matériel tout en lui répondant.

- Ce n'est pas faux. Je n'ai rien dit... Et je ne suis pas une gamine.

Stérilisation les pinces et commençant à préparer le tout pour m'occuper de lui. Malheureusement, je ne le vois pas lever les sourcil. Prenant alors la bouteille de Vodka dans les mains, je lui verse sur le trou de la balle au niveau de son épaule.

Relevant alors le regard vers lui, je le vois serrer les dent, mais ne pas bouger. Prenant alors la pince dans mes mains, je m'approche de lui après avoir mis des gants et après avoir poser ma main proche de son épaule et est prête à retirer la balle, je l'entends me parler. Relevant alors le regard vers lui, je réponds :

- Je sais ce que je fais oui, mais je t'avoue que c'est la première fois, alors ne bouge pas s'il te plaie. Et je peux au moins faire ça pour te remercier.

N'attendant pas qu'il me répond, je rentre délicatement la pince au niveau de la balle. Allumant la lumière de mon portable pour y voir plus clair, j'aperçois la balle et après avoir posé celui-ci et avoir reposer ma main juste à côté du trou. Je prends une minute pour reflechir à comment j'allais faire et après ça j'attrape la première balle pour ensuite la poser où le matériel était. 

Levant mon regard vers lui, j'avais du sang froid à cet instant, je ne savais pas comment je faisais.

- De une... On passe à la deuxième et je désinfecterais le tout après pour te mettre au moins un collant ou de la bande.

Je me lève alors et regarde cette fois-ci d'abord avec ma lumière et après l'avoir posé, rentre la pince dans son bras, pout extraire la seconde balle. Quand ce fut le cas, je pose la balle au même niveau de l'autre et pose de nouveau mon regard vers lui avec un sourire taquin.

- Alors, la gamine c'est bien débrouiller ?

Je repose alors mon regard vers les collants et la bande et en prenant les deux, je lui demande :

- Je te met la bande au niveau du torse et le collant sur ton bras ?